Géopolitique : Le départ des troupes américaines de Syrie

Retrait partiel des forces US : Les États-Unis ont entamé le retrait de plusieurs centaines de soldats du nord-est syrien, réduisant leurs effectifs de 2 000 à environ 1 400. Trois bases, dont "Green Village" et "Euphrates", sont en cours de fermeture, dans un contexte de réévaluation stratégique après la chute de Bachar al-Assad en décembre 2024. 

Maintien d’une présence minimale : Le Pentagone prévoit de maintenir au moins 500 soldats pour lutter contre l’État islamique et stabiliser les zones kurdes, avec une possible réduction supplémentaire dans 60 jours. 

Convoi militaire en mouvement : Un convoi important de la coalition internationale s’est retiré de la base du champ gazier de Conoco, signe concret du désengagement progressif. 

Pressions sur les Forces démocratiques syriennes (FDS) : Les États-Unis auraient donné un ultimatum aux FDS, à majorité kurde, pour coopérer avec la nouvelle administration syrienne ou faire face à la Turquie, qui pourrait intensifier ses opérations dans la région. 

Implications régionales : Ce retrait pourrait renforcer l’influence de la Turquie, de la Russie et de l’Iran, tout en posant des risques pour la stabilité des zones kurdes et la résurgence de l’État islamique. 

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